Pour ce week-end placé sous le signe du Nouvel An chinois, la compositrice Lin-Ni Liao imagine avec la guitariste Alice Letort et le percussionniste David Joignaux un dialogue entre ses Bagatelles et les collections du musée.
Avec sa guitare, Alice Letord rend hommage au koto (cithare japonaise) et autres instruments à cordes présentés dans les collections permanentes. Le grand tam-tam quant à lui évoque les tambours et autres objets en bronze dans leur matérialité. Ces dialogues musicaux, avec des instruments d’aujourd’hui, nous questionnent sur la musique chinoise d’hier.
Ces interventions, suivies par un temps d’échange avec les publics, éveillent la curiosité et l’imaginaire des petits et grands.
Comme l’évoque Debussy, qui a retranscrit l’Extrême-Orient avec sa musique, l’imagination de l’être humain dépasse toujours les frontières, qu’elles soient géographiques, historiques ou culturelles.